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Un jardin... à l'anglaise

Un jardin... à l'anglaise
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2 mars 2006

Mal

Tellement tellement tellement.
Je ne veux pas que vous le sachiez. J'ai menti, je croyais pas que ça serait si dur.

"How kind kind of you to think of me"

Je voudrais m'effondrer en pleurs par terre, hurler que j'ai mal et que ce n'est la faute de personne sinon la mienne. Je voudrais taper du poing, crier et sangloter, me vider toute entière sur le carrelage sale des couloirs mal éclairés du batîment C, être à ramasser à la petite cuillère, finir par m'endormir et me réveiller ailleurs où il n'existerait pas, ou alors ne pas me réveiller. Le Il auquel j'ai cru. Pitoyable moi, pauvre chiffon troué en plein milieu, plusieurs fois, mais qui continue à se trainer par terre. Loque humaine.

J'ai honte, j'ai mal, mal au ventre à cause de Il.
Plus envie de personne.... Pardon.

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9 février 2006

Regard

chat_121

- C'est ça, t'es tombée, et juste sur les poignets en plus !!
- T'as eu peur de te rattraper sur les mains...
Regard bizarre, mi-assassin, genre quand vas-tu arrêter ce genre de conneries, mi-je sais, genre je comprends. Le genre de regards qui la laissent indifférente venant des autres, elle connaît leur shéma de pensée par coeur, mais pas chez Elle. Elle qui comprend tout et qui ne rentre pas dans son jeu. Elle, heureusement qu'elle est là, Elle juste la personne dont elle avait besoin. Et alors elle pique un fard, elle a honte, comme d'habitude sous ce regard.

Mais cette fois c'est différent.
Peut-être que tout sera différent maintenant, c'est plus la peine de regarder vers l'Avant-aujourd'hui.
Elle sait pas si elle s'en sortira, elle sait même pas si c'est grave ou pas, elle sait même pas ce qui est vrai ou pas. Elle sait rien, et elle s'inquiète.

7 février 2006

Mal

sanguinaire

Rageusement. Colère froide. Détermination glaciale.

Une perle, elle la regarde avec un mélange de fascination et de répulsion. Puis ça coule le long de son bras, et elle panique.

Elle jette tout au loin, et éteint la lumière. Ne plus rien voir, nier, avoir moins peur.

Le lendemain, se cacher, et souffrir en silence. Et puis recommencer.

5 février 2006

V. Hugo comme Vérité

Quand je suis triste, je pense à vous,
comme l'hiver on pense au soleil,
et quand je suis gai, je pense à vous,
comme en plein soleil on pense à l'ombre.

Victor Hugo

5 février 2006

Please

delirium3Je suis fatiguée, j'ai mal au crâne, lâchez-moi s'il vous plaît... Non non, ils enfoncent le clou, beuglent, j'en prends plein la gueule... Se foutent de moi, je suis risible, ok, mais s'il vous plaît, laissez-moi dans mon ridicule.
Je voudrais partir... Mes seize ans approchent, une étape, effrayante, je voudrais plus de liberté qu'on ne peut m'en offrir. Je voudrais partir, fuir, alller voir ailleurs, oublier, me débrouiller seule... Ils disent que je n'en serai jamais capable, moi j'ai l'impression que sans ce port d'attache, tout serait plus simple.
Je ne veux plus de contraintes, plus de gens, plus d'amour, rien que la solitude, moi et c'est tout.
"So cold from fear..."

Seule dans un appartement vide, dormir, sortir, lire, manger ou pas, quand je le voudrais, maigrir...
Au besoin m'éteindre, quand cela deviendrait trop difficile. Ou trop gris, insupportable de griserie, grisaille grisâtre, solitude grise, bulle de béton, sans lumière et sans photos, des piles de livres non illustrés et du chocolat trop amer pour seule nourriture.
Plus de couleurs, juste moi, nombril de mon monde, blancheur grise, pas de posters aux murs, pas de peinture, froid, froid, froid, froid...
Vêtements en tas, pas de table, une chaise près d'une fenêtre, un canapé défoncé puior sl lit, une place, aux draps humides et sales.
Froid, froid, froid, froid, froid, froid, froid, froid, froid, froid et gris.

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2 février 2006

C'est pas d'l'amour...

Je le pourchasse, le suis à la trace. Dès que je le vois je suis surexcitée, je deviens totalement hystérique. Je suis incapable d'avoir une conversation normale en sa présence. Je suis jalouse de toutes les filles qui l'entourent, je ne supporte pas qu'elles me regardent, pauvre cruche, doivent-elles penser, on t'a percée à jour, arrête de lui tourner autour, tu es ridicule ma pauvre fille. Et lui peut-être a-t-il remarqué, il se tait, amusé, et m'observe tranquillement me tourner en ridicule, moi et mon petit manège... Ou alors il ignore tout, juste une fille parmi tant d'autres, "tu te détaches du lot" pour lui faire plaisir, elle a l'air malheureux parfois...

Il est mignon, c'est sûr, il est poête pour deux sous, ça m'énerve. Persuadé d'avoir tant vécu. De tant savoir. Son noir c'est comme un pull qu'on passerait trop souvent en machine avec une lessive trop forte, il se délave et devient tout gris. Mais ce pull un peu ridicule, il l'aime et il se blottit dedans, et on l'y conforte. "Oh c'est beau Selim, t'es un génie !!" Ce mystère dans lequel il se drappe, que je fais semblant de vouloir percer, que je veux vraiment percer en fait, c'est de la toile de mauvaise qualité. Il n'empêche qu'elles l'étranglent ces étoffes, je crois vraiment qu'il va mal... Et je voudrais faire quelque chose pour lui. Mais comment le lui expliquer, qu'il a un peu tort, ne pas le blesser, juste lui montrer, que même si "le rose et le bleu ne vont pas à tout le monde", tout n'est pas perdu... juste un mauvais moment à passer, si difficile soit-il.

Je sais que j'ai tort aussi, mais je m'en rends compte. Moi non plus je ne l'aime pas, cette vie dont on dit que rien ne la vaut ; et qu'elle ne vaut rien. J'aimerais la quitter aussi, souvent, mais ça n'est pas convenable, alors il faut s'accrocher et tenter d'être un peu plus fort si on ne l'est pas assez. Mais c'est tellement dur à dire.

2 février 2006

Un peu de Goldman...

C'est pas de l'amour

Jean-Jacques Goldman

Ca ressemble à la Toscane, douce et belle de Vinci
Les sages et et beaux paysages font les hommes sages aussi
Ca ressemble à des images aux saisons tièdes au beaux jours
Au silence après l'orage, au doux toucher du velours

C'est un peu comme ces musiques qu'on entend sans écouter
Ces choses qui n'existent jamais tant que le manque qu'elles ont laissé
Ca ressemble à ces grand'routes, sans virages sans détours
La Dolce vita sans doute
Mais en tout cas c'est pas d'l'amour

Ca ressemble à la sagesse, à ces paix qu'on signe un jour
C'est plein de baisers caresses, plein de mots sucrés d'enfants
Attestation de tendresse, rituels rassurants
Harmonie intelligence et raison ou sérénité
Complice, connivence, autant de mots pour exprimer tout ce que c'est

C'est un peu tout ça tour à tour
Mis en tout cas c'est pas d'l'amour

Sans peur et sans solitude le bonheur à ce qu'on dit
Ya bien des vies sans Beethoven et sans avis
Pourquoi pas des vies sans cris

Mais qu'on soit contre ou qu'on soit pour
En tout cas c'est pas d'l'amour

C'est pas d'l'amour
C'est plus d'l'amour

31 janvier 2006

English tea

album_mccartney2

English tea

Paul McCartney

Would you care to seat with me

For a cup of english tea

Very twee, very me
Any sunny morning

What a pleasure it would be
Chatting so delight fully
Nanny bakes fairy cakes
Every Sunday morning

Miles an miles of english garden
Stretching past the willow tree
Lines of hollyrocks and roses
Listen most attentively

Do you know the game crocket

Peradventure we might play

Very gay, hip hooray

Any sunny morning

Miles an miles of english garden

Stretching past the willow tree

Lines of hollyrocks and roses

Listen most attentively

As a rule the church bells chime

When it’s almost supper time

Nanny bakes fairy cakes

On a Sunday morning

31 janvier 2006

My English garden

sans_titre

Je suis Julie, élève de seconde euro allemand parmi mes 2 300 autres condisciples du lycée Flaubert de Bihorel ou Rouen, j'ai jamais su exactement. Seize ans dans deux mois, comme dit Tibou, c'est l'âge auquel la belle au Bois Dormant s'est piqué le doigt à la quenouille de la vieille fileuse ou sorcière, ça dépend des références, c'est l'âge auquel les LilBratz passent de ce statut à celui de véritables Bratz, poupée imitation Barbie avec une grosse tête encore plus maquillée que celle de l’original…
Euh donc je vais avoir seize ans, mais je me maquille jamais, par contre qu'est-ce que j'aimerais me piquer à n'importe quoi et dormir... cent ans ou plus... ouais, peut être que deux serait suffisant.

En dehors du fait que je vais avoir seize ans, ce qui, soit dit en passant, est franchement très banal pour n'importe qui d'autre, euh... Je suis plutôt lunatique, alors ne vous étonnez pas si suite à un moment d'utopie pure, on trouve un article du fond du fond du trou avec des allusions plus ou moins malsaines à la vie, et qu'est-ce qu'elle est pourrie etc...
Ou quelques textes - de moi ou d'autres - assez déprimants voire franchement morbides, c'est l'adolescence, que voulez-vous !
Ou alors des commentaires sur un bouquin - je vis pour lire ou lis pour vivre ? - ou une chanson qui m'aura marquée...

C'est mon deuxième blog et j'espère qu'il sera un peu mieux que le précédent, paraît que j'écris trop et que je mets pas assez d'images. Peut-être qu'avec celui-là ça se verra moins...
Lecteur, te voilà prévenu, il est encore temps de passer ton chemin !

Si tu lis ça c'est que tu es courageux, alors bonne visite et bon courage dans ce jardin plein de trous, de mottes de terre et de ronces...

Julie te salue ^^

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